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Perturbateurs endocriniens

Ils sont partout, dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons, dans les aliments que nous mangeons, partout. Notre alimentation peut en apporter beaucoup si nous ne prêtons pas attention aux choix des aliments, aux matériaux des ustensiles, aux modes de cuisson et de conservation. Oui, l’alimentation est une source majeure mais la bonne nouvelle c’est que nous pouvons agir, limiter notre exposition à ces perturbateurs endocriniens. Je vous propose une série d’articles sur le sujet pour vous aider à faire des choix éclairés.

Aujourd’hui, plantons le décor en définissant ce qu’est un perturbateur endocrinien qu’on appellera PE, en expliquant comment ils agissent sur les hormones de notre organisme et leurs effets délétères sur notre santé.

Un PE est une substance qui interfère avec nos hormones naturelles perturbant ainsi notre système endocrinien qui a pour mission d’assurer la croissance, le métabolisme, la glycémie, le sommeil et la reproduction. Cette substance peut donc toucher la thyroïde, les surrénales, les testicules, les ovaires, le pancréas, l’hypophyse en mimant l’action de l’hormone naturelle, ou bien en se substituant à elle ou bien encore en l’empêchant de se fixer à son récepteur. Bref, elle bouleverse et dérègle le système.

Ces PE, on l’a dit, on les retrouve partout, dans nos bouteilles plastiques, canettes, nourriture, emballages alimentaires, détergents, cosmétiques…, on les touche, on les respire, on les boit, on les mange sous forme de phtalates, pesticides, PFOA, PFAS…

Elles inquiètent les scientifiques et les pouvoirs publics et en particulier l’exposition précoce chez les femmes enceintes et les jeunes enfants, l’embryon et le nourrisson étant extrêmement vulnérables aux effets des PE.

Sur l’image mise en avant qui nous vient du ministère de la santé et de la prévention, Anses et Santé Publique France, nous trouvons toutes les potentielles pathologies causées par les PE et classées selon 3 niveaux de preuves : suffisant en orange, plausible en bleu et insuffisant en noir. Cancers, endométriose, infertilité, diabète, obésité, maladie auto-immune de la thyroïde, autisme, troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité… sont les sombres expressions de notre exposition aux PE.

Prenons l’exemple de l’obésité dont le niveau de preuve est probable. Longtemps, nous avons cru que la principale cause de cette pathologie était liée au déséquilibre de la balance énergétique, que les apports caloriques alimentaires étaient très supérieurs aux dépenses énergétiques. Cette explication ne semble plus suffisante aujourd’hui car de nombreuses études montrent que l’exposition aux phtalates majoritairement présents dans les emballages alimentaires, les bouteilles en plastiques contribuent à la prise de poids, à la résistance de l’insuline et au diabète. Ainsi, l’obésité comme toutes les autres maladies est une pathologie plurifactorielle où l’hérédité, l’alimentation, la sédentarité, la gestion des émotions, la sensibilité à l’abondance peuvent être en cause au même titre que l’exposition aux PE.

Vous voulez en savoir davantage sur les premières mesures à prendre : je vous recommande vivement le petit guide très explicite et simplifié de la ville de Niort que vous trouverez en cliquant sur le lien suivant :

https://www.vivre-a-niort.com/actualites/dernieres-infos/a-la-maison-debusquer-les-perturbateurs-endocriniens/index.html

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