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Nos enfants nous accuseront…

Nous voulons que ça change ! C’est l’appel d’un collectif de médecins qui interpelle les pouvoirs publics sur l’utilisation des pesticides. Ces médecins des régions de culture intensive ne cessent de voir augmenter chez leurs patients le nombre de cancers hormono-dépendants, de diabète, de maladies neurodégénératives, de puberté précoce, des troubles de la fertilité…. Et en consultant les études faites sur ces pathologies, ils affirment :
– qu’il existe un lien entre les pesticides et ces pathologies
– que 90% de la population est imprégnée certes à faibles doses mais imprégnée
– que 80 pesticides dont 40 utilisés en Europe sont des perturbateurs du système endocrinien.
Ils demandent alors de :
– reconnaitre le préjudice subi par les professionnels en identifiant de nouveaux tableaux de maladies professionnelles
– protéger les populations riveraines des zones à usage intensif de pesticides en mettant fin aux épandages aériens
– interdire les usages non agricoles des pesticides
– visualiser sur l’étiquetage des produits destinés à l’alimentation la présence des pesticides
– revoir la nature des tests d’homologations en vue de la délivrance de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) et confier à l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) le choix des laboratoires pour la réalisation de ces tests
– retirer les pesticides du marché reconnus comme perturbateurs endocriniens
– augmenter les surfaces d’agriculture biologique
Jean Paul Jaud, dans son film documentaire choc «Nos enfants nous accuseront », nous avait déjà, il y a 6 ans, bien alertés sur ce sujet. Pour lui, tout comme ce collectif de médecins, il ne suffit pas de constater les ravages mais il nous faut trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.

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